RIMBAUD



Rimbaud ou l'Avenir de la Poésie, essai (1972 et 1997), d'Alain Dumaine

"M. Moncel me semble donner l'interprétation correcte (enfin!) des formules de Rimbaud dans ses lettres des 13 et 15 mai 1871 (...). C'est dans la conception du dérèglement de tous les sens" que Rimbaud serait le continuateur de Baudelaire. Ici encore, les idées de M. Moncel me semblent justes (...)". (Antoine Fongaro, Studi Francesi, janvier-avril 1974).
N.B. Alain Dumaine est un auteur inventé par Christian Moncel.
Selon Alain Dumaine, Rimbaud est le seul véritable disciple de Baudelaire, et le seul qui l'ait vraiment compris. L'essayiste met en rapport "l'Inconnu" de Baudelaire et "l'inconnu" de Rimbaud. Dans Une Saison en Enfer, Rimbaud renie les conceptions qu'il a développées dans les lettres dites du Voyant.
Rimbaud et les formes monstrueuses de l'amour (1980), essai d'Alain Dumaine
"(...) Au total, il me semble impossible de ne pas accepter la conclusion de M. Moncel, explication globale d'Une Saison en Enfer : "En décidant de se libérer du mensonge pour posséder la vérité dans une âme et un corps (Adieu), Rimbaud se dégage de l'emprise de Baudelaire, ce cher Satan qui professe l'amour du mensonge et déclare que la vraie réalité n'est que dans les rêves" (p. 45).

La raison de la dédicace des Paradis artificiels est que l'amour est analogue à la recherche de l'Inconnu par les poisons. Cette conception se retrouve dans Les Fleurs du Mal, dans la première comme dans la seconde édition. Rimbaud l'a reprise, des lettres dites du Voyant à Une Saison en Enfer, où il renie l'idéal baudelairien.

Rimbaud ou le renoncement à l'idéal baudelairien (1997), essai d'Alain Dumaine
Dans Une Saison en Enfer, Rimbaud critique non seulement la recherche de l'Inconnu entreprise par Baudelaire, son ancien maître (« Mais inspecter l'invisible et entendre l'inouï étant autre chose que reprendre l'esprit des choses mortes, Baudelaire est le premier voyant, roi des poëtes, un vrai Dieu », lettre dite du voyant), mais encore la conception religieuse de la vie, qui est celle de l'auteur des Fleurs du Mal, ainsi que celle de toute l'ère Judéo-Chrétienne, de la Genèse et de l'Ecclésiaste au positivisme (« l'Ecclésiaste moderne »), qui marque l'avènement véritable du monde moderne.
Pour se procurer ces ouvrages, voir la rubrique A propos (en haut à gauche) sur le site :
http://indiscipline.hautetfort.com
Les conceptions d'Alain Dumaine ont été reprises, développées et précisées, sous certains aspects, par

Maurice Hénaud

Alain Dumaine

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